Dossier

Consommateurs, producteurs, territoires : tous concernés par la lutte contre le gaspillage alimentaire

La Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture, instaurée en 2020 par l’Organisation des Nations Unies (ONU), est l’occasion de rappeler, chaque 29 septembre, que la lutte contre le gaspillage alimentaire est un levier d’action contre le changement climatique et pour le pouvoir d’achat. Elle constitue en outre un défi planétaire.

En 2021, 8,8 millions de tonnes de déchets alimentaires ont été produites en France sur l’ensemble de la chaîne alimentaire (SDES, 2023). Parmi ces déchets, 4,5 millions de tonnes sont considérées comme non comestibles (os, épluchures…). Les autres déchets – c'est-à-dire la fraction comestible des déchets alimentaire – s’apparentent au gaspillage alimentaire. Ils représentent 4,3 millions de tonnes, soit près de la moitié des déchets alimentaires totaux. À l’origine de ces déchets se trouvent les ménages, mais aussi toute la chaîne de production et d’acheminement des produits vers le consommateur.

Le gaspillage alimentaire est un non-sens économique, social et écologique. L’enjeu de réduire les pertes et le gaspillage alimentaire est encore plus nécessaire dans un contexte marqué par les enjeux liés au changement climatique.

La lutte contre le gaspillage alimentaire nécessite l’engagement de l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire pour des changements de pratique à grande échelle. Sélection des produits à l’achat, stockage des aliments, dons… Chacun peut agir à son échelle pour lutter contre le gaspillage alimentaire dès sa cuisine, en adoptant des gestes antigaspi.

Retrouvez dans ce dossier tous les éléments à connaître sur la lutte contre le gaspillage alimentaire.