#SIA2024 - Changement climatique et défis sanitaires en élevage : Marc Fesneau et Emmanuelle Soubeyran ont accueilli plusieurs délégations ministérielles étrangères

Le 27 février dernier, au Salon international de l’agriculture, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et Emmanuelle Soubeyran, directrice générale adjointe de l’alimentation (DGAL) et cheffe des services vétérinaires français (CVO), ont eu le plaisir de participer à une table ronde sur le thème « changement climatique et défis sanitaires en élevage ». Ils ont accueilli pour l’occasion des ministres, ambassadeurs et chefs des services vétérinaires officiels représentant Andorre, le Botswana, la Bulgarie, Chypre, la Côte d’ivoire, la Grèce, le Kazakhstan, le Kosovo, la Lettonie, l’Ouzbékistan, le Pakistan, les Pays-Bas, la Pologne, et la Slovaquie. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) étaient également représentés. Un moment riche en échanges et en partages d’expérience.

Partage d’expériences

L'ampleur des conséquences du changement climatique sur l’agriculture et les écosystèmes, du fait de la propagation de certaines maladies animales dans des régions autrefois peu touchées, en raison des mouvements d'animaux et d'insectes vecteurs, a été soulignée par l’ensemble des délégations présentes. Les participants ont présenté des initiatives mises en œuvre par leurs gouvernements pour renforcer la surveillance vétérinaire et la prévention des maladies vectorielles dans le secteur de l’élevage, et partagé leurs attentes quant aux collaborations à développer à l’international en vue d’améliorer la protection de la santé animale et humaine, en lien avec les organisations internationales telles que l’OMSA. L'importance cruciale de renforcer les capacités vétérinaires à travers le monde a été mise en avant pour répondre à ces défis.

L’innovation au service de la santé animale

Le recours aux outils numériques a été présenté comme un levier au service de l’amélioration de la santé animale à travers le développement de stratégies d’utilisation des données, afin de mieux anticiper l’émergence de nouveaux risques. Par ailleurs, l'engagement de la communauté scientifique mondiale dans la recherche de solutions innovantes a été salué ; les participants s’accordant sur la nécessité de poursuivre et de soutenir les travaux de recherche en matière de vaccination animale et d’étude des vecteurs en particulier.

Les échanges se sont poursuivis de manière plus approfondie à l’occasion d’une séquence entre les chefs des services vétérinaires officiels présents, la Commission européenne et Emmanuelle Soubeyran, sur les outils au service de la santé animale (biosécurité, vaccination, régionalisation) et les enjeux de la coopération internationale en la matière.

L’ensemble de ces thématiques s’alignent avec la vision portée par Emmanuelle Soubeyran pour l’OMSA dans le cadre de sa candidature au poste de directrice générale de l’organisation.