La sécurité sanitaire de l'alimentation
Le système de sécurité sanitaire français est l’un des plus performants au monde.
- Plus de 390 000 exploitations agricoles à contrôler.
- Près de 720 000 établissements à contrôler.
- Près de 6 000 inspecteurs sur le terrain.
- 14 000 vétérinaires sanitaires habilités par l'État.
- Budget de 570 millions €/an dont 38 millions pour la délégation de contrôle.
Où s'effectuent les contrôles ?
190 000 contrôles effectués chaque année.
- À la production : chez les agriculteurs, les pêcheurs, les éleveurs.
- À la transformation : coopératives, industries laitières, abattoirs, industries agroalimentaires, aliments pour animaux.
- À la distribution : transport, entreposage, restauration traditionnelle et collective, commerce.
- Aux frontières : sur les animaux, les végétaux et les denrées importés ou exportés.
Toute l'année, tous les maillons de la chaîne alimentaire sont surveillés :
- 100 000 contrôles prévus en 2024 dans les commerces & restaurants.
- 25 000 contrôles dans les élevages.
- 6 000 inspections concernant l’usage des produits phytosanitaires dans les exploitations agricoles ou à la distribution.
Que contrôle-t-on ?
- La mise en place effective des mesures appropriées pour assurer la qualité sanitaire des produits.
- Le bon respect des conditions d’hygiène dans les établissements (propreté des animaux, des locaux, respect de la chaîne du froid…).
- La présence de contaminants1 dans les denrées animales, végétales et aliments pour animaux, en réalisant des prélèvements qui sont analysés par un réseau de laboratoires agréés et 30 laboratoires nationaux de référence. Plus de 800 000 résultats d’analyses sont obtenus.
1 substances interdites et anabolisantes, médicaments vétérinaires, contaminants environnementaux, agents biologiques néfastes (salmonelles, listeria, etc...)
En cas de non-respect des règles ou en cas de non-conformités,les opérateurs peuvent être sanctionnés par des amendes administratives, des procès-verbaux pénaux, le retrait du marché ou la destruction de denrées, voire par des suspensions d'agrément ou des fermetures.
Source : DGAL, 2024.