#11Novembre : cent ans après, les terres agricoles gardent les stigmates de la Grande Guerre
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Réalisé en 2014, le documentaire « Cultiver son champ de bataille » dresse le portrait de Jean-Luc Pamart, exploitant agricole entre Soissons et Compiègne. Pendant la Grande Guerre, ses terres furent coupées en deux par la ligne de front. 100 ans après, l’agriculteur se penche sur le destin de ces poilus qui, comme lui, étaient majoritairement des paysans.
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Jean-Luc Pamart est exploitant agricole à la ferme de Confrécourt entre Soissons et Compiègne. De 1914 à 1918, ses 250 hectares sont devenus un champ de bataille, et son exploitation a été coupée en deux par la ligne de front qui traversait les parcelles de la ferme.
100 ans après les combats, la présence de la guerre se fait toujours sentir : obus qui remontent à la surface lors des labours, tracteur pris au piège dans un cagna, ou pire parfois, la découverte de corps de disparus, de charniers. « L'homme oublie, la terre lui rappelle ». Moitié agriculteur et moitié historien comme il aime se présenter, Jean-Luc Pamart est le gardien de ces âmes errantes et surtout de la mémoire de ces poilus.
À travers son portrait, nous questionnons le lien entre l'agriculture et la Grande Guerre raconté par un agriculteur. Qui étaient les agriculteurs poilus ? Comment vivaient-ils cette guerre ? Quel est le sacrifice du monde rural ? Après la guerre, comment exploiter une terre meurtrie par les combats ? Comment faire œuvre de mémoire lorsque l'on est agriculteur dont le but est de travailler la terre ? Pourquoi la Grande Guerre, au-delà du centenaire, nous touche-t-elle encore ?
Un film de Thomas Ermel
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