Thomas Ovadia, assistant grounds manager au PSG
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Absorption des chocs, roulement du ballon, rebond de ballon... Depuis 2013, Thomas Ovadia est assistant grounds manager pour le Paris-Saint-Germain. Un travail d'orfèvre au quotidien pour offrir de belles pelouses aux joueurs de football.
« Dès la 4e, je savais que je voulais travailler dans les terrains de sport », raconte Thomas Ovadia. Pendant deux ans, il effectue sa formation dans l'enseignement agricole à l'école de Greenkeeper de Dunkerque. Une formation de deux ans en alternance au cours de laquelle il apprend tout de la physiologie de la plante, de la structure et de la texture d'un sol. « Il y a une dimension agronomique très importante. Comment fonctionne une plante ? Quelles maladies peuvent affecter les sols au fil des saisons ? Comment lutter contre celles-ci ? Le gazon est un être vivant à part entière ». Chaque semaine, les cours s'articulent sur une thématique forte : comptabilité et gestion du budget, plans d'investissements, machines... « Cette formation m'a permis d'être confronté à des problématiques concrètes et de mettre en pratique ce que l'on voyait en théorie. Assistant grounds manager, c'est un métier en perpétuelle évolution. »
Après ses études, Thomas Ovadia sepassionne très vite pour le haut niveau. « J'aime travailler pour des joueurs d'envergure internationale. Les attentes sont très élevées. C'est un challenge de tous les jours. Avec mon équipe, je m'occupe de l'entretien de tous les terrains d’entraînement. Ça représente environ 4 hectares de surface en gazonné ».
Engrais, tondeuse, arrosage… « On nourrit le gazon comme un sportif ! » explique Thomas Ovadia.
Au PSG, l'assistant grounds manager s’occupe de la bonne conduite des terrains, de la gestion du programme de fertilisation des terrains, des traitements fongicides et des aérations.
Un travail d'orfèvre pour optimiser les conditions de jeu : « on utilise des tondeuses hélicoïdales pour avoir une excellente coupe, comme un cutter. » Car au football, la vitesse est primordiale : « on arrose très finement pour créer une pellicule d'eau. Avec la force du pied, ça donne encore plus d'élan au ballon. » Un sol trop compact ou au contraire trop mou provoquerait des problèmes d'articulations chez les joueurs.
Plus d'informations sur le lycée agricole de Dunkerque.
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