Processionnaire du pin, un insecte qui progresse sur le territoire

Les populations de processionnaires du pin évoluent (périodes d'épidémies, d'endémies, progression en altitude et latitude des populations...), mais en forêt, les dégâts restent très limités. Les impacts des chenilles relèvent essentiellement de la santé humaine et animale car elles sont urticantes. Depuis 2022, la processionnaire du pin est classée comme « espèce dont la prolifération constitue une menace pour la santé humaine » dans le code de la santé publique (art. D.1338-1).

L'insecte est indigène, cela n'a donc pas de sens de vouloir la supprimer. La lutte en forêt est plutôt préventive : installation de lisières, choix des essences en fonction du risque lié à la fréquentation du site. La lutte curative est très limitée et réservée aux sites fréquentés depuis son classement comme « menace pour la santé humaine », la gestion du risque consistant à éviter le contact avec les poils urticants : échenillage, pose de pièges autour du tronc, traitement Bt... La fermeture au public des forêts est une alternative possible.

En forêt, le Département de la santé des forêts applique une surveillance annuelle de l'insecte pour suivre son aire de répartition, les fortes défoliations et les éventuels changements de comportement.

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