Les agriculteurs au rendez-vous pour nourrir les Jeux
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Fruits, légumes, céréales, viandes, poissons… Paris 2024 met en lumière la qualité et la diversité de la production alimentaire française. Partout sur le territoire, des productrices et des producteurs vont démontrer l’excellence de leurs pratiques et la qualité gustative et nutritionnelle de leurs produits. Comme des athlètes de haut niveau, ces agriculteurs aussi se préparent à donner le meilleur d’eux-mêmes…
Pierre Monteux, arboriculteur dans les Bouches-du-Rhône
« Je fais partie de Terre de Crau, une organisation de producteurs installée dans la plaine de la Crau, entre Arles et Salon-de-Provence, et spécialisée dans les abricots, les nectarines et les pêches. Il s’agit d’une structure majoritairement familiale. Nous cultivons 300 hectares de vergers, pour une production annuelle de 7 000 tonnes de pêches et nectarines, ainsi que 800 tonnes d’abricots. Être sélectionnés pour participer à l’alimentation des Jeux, c’est une fierté particulière : fournir les meilleurs fruits pour un événement aussi prestigieux est un défi que nous relevons avec enthousiasme.
Ça n’arrive pas tous les matins d’avoir les Jeux dans son pays ! Nous allons en profiter pour mettre en lumière notre profession, qui contribue fortement à l’emploi, tant masculin que féminin, et qui est engagée dans la transition écologique. Nos métiers agricoles exigent résilience et humilité, car chaque jour apporte son lot de défis à relever. Les Jeux sont un moyen d’obtenir une visibilité rare et de mettre en lumière notre savoir-faire français. Cet évènement est magique, surtout si on peut y associer la qualité des fruits et légumes français. »
Sébastien Richomme, éleveur de bovins viande en Ille-et-Vilaine
« Je suis installé depuis 2003 dans l’exploitation familiale à Guipry-Messac. J’élève 210 génisses, 210 truies, et je cultive 210 ha de terres, une partie en maïs et herbe pour l’alimentation des bêtes, l’autre partie en blé, orge et lupin pour la vente. Je fournirai de la viande bovine pour les Jeux par le biais de Carrefour et de ma coopérative Cooperl, avec qui je travaille depuis de nombreuses années. Je suis sensible au message de vivre-ensemble et de mixité qui est véhiculé par les Jeux, et donc très fier de participer à cet événement à mon échelle !
C’est l’occasion idéale de faire voir au monde entier la qualité de nos viandes, qui répondent à un cahier des charges très strict, en particulier en termes de conduite d’élevage. Nous élevons nos bovins sans antibiotique sur l’exploitation, avec une alimentation sans OGM, enrichie en graines de lin et avec des fourrages produits sur les terres de la ferme. Nous suivons 49 critères en faveur du bien-être animal, s’appuyant sur les cinq libertés fondamentales définies par l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), avec par exemple : la garantie de bovins élevés en groupe, sans jamais être séparés, ou encore la garantie d’un espace suffisant par animal. Ce sont ces engagements, cette volonté de bien faire notre métier, que je suis heureux de mettre en valeur à l’occasion des Jeux. »