Le miel et les confiseries du rucher de l’école
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C’est à Saint-Léger-de-Fougeret (Nièvre), au cœur du Morvan, que William Gay dirige l’exploitation apicole familiale « Le rucher de l’école ». Cet apiculteur transhumant déplace ses 500 ruches au gré des saisons et des essences d’arbres pour proposer un large panel de produits à ses clients : une douzaine de références de miel, mais également des nougats, du pain d’épices… L’exploitation est notamment présente sur la plateforme Frais et local.
Chaque année, environ 15 tonnes de miel sont récoltées sur le cheptel du rucher de l’école. Il est ensuite soit mis en pot, soit transformé en confiseries et autres douceurs.
« L’intégralité de notre production est commercialisée en circuits courts », explique William Gay. « Notre implantation géographique, très retirée pour se soustraire de toute source de pollution potentielle, a entre autre pour corollaire de servir directement sur l'exploitation une clientèle convaincue qu'une production fermière de qualité se débusque plus qu'elle ne s'impose à eux. Il est également possible de retrouver nos produits sur notre site Internet et dans les magasins de producteurs de la région. »
Miel d’acacia, miel de fleurs sauvages… « Une douzaine de références de miel sont disponibles quasiment toute l’année. Certains sont plus doux que d’autres. À l’inverse, il existe des miels au goût plus soutenu, comme par exemple celui de châtaigner ».
William Gay perpétue également des recettes familiales pour valoriser le miel de ses abeilles : « nous proposons différents produits comme les nougats, les pains d’épices, des gourmandises pour les enfants. La plus belle récompense, c’est de voir les clients avec des étoiles plein les yeux lorsqu’ils dégustent nos confiseries ». L’apiculteur a également inventé de nouvelles recettes : « nous avons développé une recette de nougat à tartiner pour les personnes qui, pour cause de soucis dentaires, s'interdisent de se faire plaisir ».
L’apiculteur, « berger des abeilles »
Après des études de compta-commerce, William Gay reprend l’exploitation apicole de ses parents dans les années 1990.
« J’aime mon métier car j’ai une sensation de quasi liberté. Apiculteur, c’est un métier de surveillance au quotidien. Il faut s’assurer que les ruches soient en capacité de produire du miel au bon endroit et au bon moment. Une colonie d’abeilles, c’est une entité vivante à part entière. Le travail de l’apiculteur est de la faire croître et embellir jusqu’à un certain stade. Sinon, on risque un essaimage, c’est-à-dire une scission de la colonie, ce qui pose problème pour la récolte. »
William Gay est un apiculteur transhumant, ce qui signifie qu’il déplace son cheptel de ruches pour diversifier sa production de miel. « Pissenlit, tilleul, bruyères… En fonction des plantes et essences d’arbres, on obtiendra des saveurs bien spécifiques. »
Crédit photo : le rucher de l'école
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