La mâche, une note de légèreté pour les fêtes

Si c’est au XVIII^e[1] siècle que la mâche commence à être cultivée en France, sur les bords de Loire, on retrouve des traces de sa culture dès le V^e siècle avant notre ère, chez les Égyptiens. Son goût raffiné lui offrira, par la suite, une place de choix sur les tables prisées des gastronomes durant le Second Empire.

La mâche supporte bien les milieux secs, mais a une préférence pour la douceur du climat océanique – et plus particulièrement celui du bassin nantais – plus favorable à la plante. Cela explique que 83% de la production française de mâche soit concentrée principalement en Loire-Atlantique. Au total, en France, plus de 44 500 tonnes[2] de mâche ont été cultivées en 2023.

L'IGP Mâche nantaise

La mâche nantaise bénéficie d’une Indication géographique protégée (IGP) depuis 1999. Son ancrage dans le bassin nantais remonte au XIX^e siècle. Sa production se fait notamment par une culture dite « en planches » – c'est-à-dire sur des bandes de terre légèrement surélevés – avec l'apport d'une fine couche de sable. Le cahier des charges de l’IGP permet à la mâche nantaise de conserver toute sa fraîcheur jusqu’à l’assiette.

Une diversité de variétés

Il existe différentes variétés de mâche.

Originaire de Normandie, la mâche Coquille de Louviers est résistante au froid et se caractérise par des feuilles en forme de cuillère. Elle est récoltée de l’automne au printemps.

La mâche Gala pour un repas de star : cette mâche se distingue par ses grandes feuilles arrondies et concentrées. Elle cumule aussi les atouts d’être douce, peu sensible au jaunissement et cultivable toute l’année. En somme, une variété idéale pour les jardiniers en herbe...

Déguster la mâche

La mâche, sous ses différentes déclinaisons, peut s’associer à tout type de préparations. En salade pour accompagner un magret de canard, en velouté ou prise entre les étages d’un millefeuille d’omelettes. Et la mâche s’invite tout aussi bien sur des plats fédérateurs comme une pizza.