La formation professionnelle continue : se spécialiser, se reconvertir
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La formation professionnelle continue (FPC) concourt à la vie des territoires et au dynamisme économique. L'agriculture et l'agroalimentaire sont des secteurs majeurs de l'économie, ils créent de l’emploi et de la richesse. Ces deux secteurs proposent en permanence de nombreux emplois.
L'agriculture et l'agroalimentaire ont une importance économique à la fois en nombre de salariés (960 000 personnes dans les exploitations agricoles et 562 000 salariés dans les IAA en 2010) et en valeur ajoutée. Ils ont donc toute légitimité à investir dans la formation professionnelle continue, outil de développement des compétences.
La réforme de la formation professionnelle continue
La réforme issue de la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale permet à chaque salarié ou demandeur d'emploi de disposer d'un compte personnel de formation (CPF). Son objectif : progresser d’un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle. Cette réforme incite en effet l'entreprise à investir dans la formation, mais aussi dans l'évolution professionnelle des salariés bénéficiaires d'une formation certifiante.
Au-delà de la mise en place du CPF, d'autres éléments clés de la réforme font évoluer le paysage de la formation professionnelle continue, tel que le renforcement du rôle des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA), organismes financeurs incontournables, notamment au travers des nouvelles missions qui leur sont confiées dans la prise en compte de la qualité des prestations de formation.
Enfin, le conseil en évolution professionnelle (CEP) a pour ambition de favoriser la sécurisation du parcours professionnel des personnes. Il facilite l'accès à la formation continue en identifiant les qualifications et les formations répondant aux besoins et aux demandes des salariés et des demandeurs d'emploi.