#EGalim : développer la bioéconomie et l’économie circulaire
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Développer la bio-économie et l’économie circulaire, tel est l’enjeu de l’atelier 3 co-présidé par Karen Serre, présidente du réseau TRAME et Rémi Haquin d’Adivalor.
Sujets abordés dans l’atelier :
L’ouverture des États généraux a suscité de nombreuses questions qu’il a fallu répertorier. 229 propositions très concrètes ont été avancées que les travaux ont permis de classer en 7 enjeux majeurs :
- Mobiliser et produire durablement la biomasse pour l’économie circulaire et la bioéconomie ;
- Produire des fertilisants à partir de ressources organiques pour réduire la vulnérabilité de l’agriculture avec des fertilisants issus de ressources non-renouvelables ;
- Faire du secteur agricole et agroalimentaire des acteurs-clé de la transition énergétique ;
- Développer les produits et les emballages biosourcés ;
- Optimiser la création de valeur par l’organisation des filières et des territoires ;
- Sécuriser les agriculteurs au regard de leur participation aux enjeux nationaux de développer de l’économie circulaire ;
- Développer la connaissance et la formation, favoriser l’innovation.
La volonté de « changer les interactions entre le monde de la recherche et les agriculteurs est au cœur de ce qui anime les débats de l’atelier car il est nécessaire que les uns reconnaissent le travail des autres », confie Karen Serre. « À ce stade nous cherchons des convergences sur les points-clé et sur la méthodologie pour aller à l’essentiel. Notre sujet nous invite à raisonner de manière transversale. Il est donc essentiel que chacun puisse exprimer son point de vue et que l’on mette carte sur table, quels que soient ses intérêts. Le but étant qu’une partie de la valeur de ce que l’agriculteur produit en biomasse, puisse lui revenir ».
Karen Serre, son parcours :
Karen Serre anime depuis 2009 le réseau TRAME qui outre le fait d’organiser dans les régions, des réseaux de pionniers porteurs de projets innovants, a trois grandes missions, celles :
- D’accompagner des groupes d’agricultrices et d’agriculteurs, des associations, de salariés agricoles dans l’émergence, le montage et la mise en œuvre de projets collectifs ;
- D’explorer de nouvelles activités liées à de nouvelles techniques comme l’agro-écologie, la méthanisation, l’agriculture de conservation des sols ou le compostage. Mais il peut s’agir aussi de bien-être au travail ou des relations humaines sur les exploitations agricoles ;
- D’informer, diffuser, échanger, via le réseau social pardessuslahaie.net, la newsletter E-trame et Travaux-et-Innovations, la revue des agents de développement agricole.
A ce stade de la réflexion, Rémi Haquin revient lui aussi à la commande initiale des Etats généraux : « On essaie de répondre à la question : comment créer de la valeur ? Et nous avons là un travail exhaustif de ce qui a été recueilli et déjà passé par un pré-tri. Ce que je retiens d’essentiel est l’idée d’un moment de tolérance où les acteurs de l’économie circulaire et les producteurs se parlent pour co-construire une stratégie nationale. Nous devons donc construire un livrable complet, concret et cohérent avec l’objectif de la mission».
Rémi Haquin, son parcours :
Rémi Haquin est président d’ADIVALOR depuis 2014. Cette structure permet à 285 agriculteurs, 1200 distributeurs et à 360 industriels d’organiser ensemble la gestion des déchets d’agrofourniture. ADIVALOR définit les modalités techniques des collectes d’emballages plastiques, organise et finance tout ou partie de l'élimination des déchets phytopharmaceutiques.
Le Ministère en charge de l'environnement et ADIVALOR ont signé, le 6 juillet 2016, un nouvel accord-cadre pour la période 2016-2020. Cet accord conforte le succès de l'initiative volontaire de la profession agricole qui est exemplaire dans la gestion de ses déchets d'agrofourniture. Rémi Haquin est par ailleurs président du conseil spécialisé céréales à FranceAgriMer.
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