Des diagnostics et plans d’action territoriaux pour lutter contre la désertification vétérinaire
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Le bilan de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé en 2022 pour accompagner les territoires touchés par la dégradation du maillage vétérinaire a été présenté le 22 février en présence de Marc Fesneau, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, et des organisations professionnelles agricoles et vétérinaires. S’appuyant sur les expérimentations conduites sur le terrain, il conforte la méthode et propose une panoplie de mesures permettant aux acteurs des territoires de maintenir des vétérinaires en milieu rural.
Le nombre de vétérinaires diminue dans les territoires ruraux. Face à ce phénomène de désertification qui pénalise les éleveurs et les territoires, de nombreuses actions ont été engagées ces dernières années dans le cadre d‘une feuille de route partagée entre l’Etat, la profession vétérinaire et la profession agricole et les collectivités.
Financé par le ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire à hauteur de 300 000 €, l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé en janvier 2022 et piloté par le Conseil national de l’ordre des vétérinaires (CNOV) avec l’appui des organisations professionnelles agricoles et vétérinaires (Chambres d’agriculture France, FNSEA, GDS France, SNVEL, SNGTV). Il a accompagné durant plusieurs mois 11 territoires désireux d‘établir un diagnostic de la situation et de mettre en place un plan d'action.
Le bilan de cette démarche expérimentale innovante a été dressé le 22 février en présence du ministre, de représentants de la profession agricole et des organisations professionnelles vétérinaires.
Il met en évidence la nécessaire implication active de l’ensemble des acteurs territoriaux concernés (vétérinaires, éleveurs, collectivités locales et services de l’État) pour aboutir à un diagnostic partagé ainsi qu’à la mise en place de plans d’actions ciblés. Douze premières actions activables par les territoires sont identifiées parmi lesquelles on peut citer :
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L'investissement dans l'accueil d'étudiants en stages au sein des entreprises vétérinaires, notamment d'étudiants en stages tutorés ;
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La mise en œuvre de solutions permettant d’améliorer la qualité de vie des stagiaires de longue durée et des jeunes vétérinaires nouveaux arrivants telles qu’un logement ou un service de conciergerie ;
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L’allégement du rythme des gardes et de la charge journalière à travers une meilleure mutualisation des tâches entre vétérinaires ;
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La mise en place d’une meilleure articulation entre vétérinaires de « première ligne » et vétérinaires « consultants » dotés de compétences plus spécifiques notamment via la télémédecine.
Une plateforme en ligne permettra de partager entre les différents acteurs territoriaux les enseignements de l’AMI comme la méthode de diagnostic, des fiches action ainsi que des retours d’expérience.
Le dispositif s’accompagnera de la mise en place d’une structure de gouvernance nationale et locale portée par les organisations professionnelles agricoles et vétérinaires afin d’accompagner les initiatives territoriales déployées et de détecter précocement des problèmes de maillage pour agir rapidement.
Consulter le rapport sur l’AMI : https://www.veterinaire.fr/la-profession-veterinaire/nos-grands-dossiers/maillage-veterinaire-au-service-de-lelevage
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