Au salon de l'agriculture, le métier de vétérinaire attire toujours
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Vous avez des animaux de compagnie ? Venez au stand des vétérinaires, hall 4 – stand E136, des professionnels et des étudiants présentent les différents modes d’exercice de la profession et les cursus de formation. Rencontre avec Thierry Chambon, docteur vétérinaire et vice-président du syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL).
« Je crois que c’est le premier métier revendiqué par les enfants », rapporte Thierry Chambon. Sur le stand, une foule d’enfants accompagnés de leurs parents est réunie. Des animateurs apprennent aux jeunes à prendre soin de l’animal de compagnie. Également présentée sur le stand, une clinique vétérinaire virtuelle est animée par des étudiants des écoles de Nantes, Paris, Maisons-Alfort, Toulouse et Lyon.
Faire preuve de pédagogie et de tact
Près de 700 000 visiteurs se rendent au Salon, c’est une belle occasion pour montrer au public ce que font les vétérinaires au quotidien, leur rôle en matière de santé et de bien-être animal mais aussi de santé publique. « Les vétérinaires sont partout dans notre environnement et dans nos vies. Dans les familles, ils soignent les animaux de compagnie. Dans les exploitations agricoles, ils contrôlent les élevages. Des abattoirs jusqu’aux assiettes, ils assurent la sécurité sanitaire. Dans tous les produits qu’on déguste tous les jours, ils veillent à l’hygiène des aliments. Et c’est pourquoi nous sommes présents au Salon, pour expliquer le rôle des vétérinaires dans la société. » Des vétérinaires, des auxiliaires vétérinaires et des étudiants sont présents pour répondre aux nombreuses questions du public.
Diminuer l’utilisation des antibiotiques
Le plan Écoantibio, lancé en 2012 par Stéphane Le Foll, a pour objectif de réduire de 25% en 5 ans l’usage des antibiotiques, en développant des alternatives qui permettent de préserver la santé des animaux de compagnie et des animaux d’élevage sans avoir à recourir aux antibiotiques. « C’est un sujet tout à fait d’actualité auquel nous participons avec le ministère de l’agriculture. Nous avons déjà bien progressé puisque l’objectif est déjà quasiment atteint bien avant l’échéance prévue », indique le vice-président du SNVEL.
Recruter des jeunes sur tout le territoire
Malgré ces réussites, Thierry Chambon ne cache pas les difficultés auxquelles la profession est confrontée : « Les perspectives sont difficiles en particulier en campagne. Nous avons énormément de mal à recruter en zone rurale des jeunes vétérinaires, qui préfèrent exercer la médecine des animaux de compagnie dans les grandes villes. Le maintien du réseau des vétérinaires sur tout le territoire nécessite le soutien des pouvoirs publics. » Pour autant, le métier de vétérinaire a de beaux jours devant lui, de nombreuses vocations naissent. « C’est un métier qui attire. Quand on voit le monde qui vient fréquenter notre stand, je crois que la passion des jeunes pour la profession de vétérinaire n’est plus à démontrer. »
Le SNVEL présente un espace regroupant :
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