Adrien : « le bien-être animal est au cœur de la formation des vétérinaires »
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Vétérinaire, ce sera son métier ! Adrien Benoist le sait depuis tout petit. « Mes parents sont éleveurs de charolaises dans la Nièvre. Je voyais les vétérinaires venir aider pour les vêlages, s'occuper des petits veaux. C'est comme ça que j'ai su que je voulais soigner les animaux. »
Après un bac scientifique, Adrien Benoist effectue un BTSA Productions animales et s'oriente vers une classe préparatoire pour passer les concours d'écoles vétérinaires à Besançon puis à Rodez. « Je suis actuellement en troisième année à l'École nationale de vétérinaire de Toulouse. La préoccupation du bien-être animal est au coeur de la formation. Ça peut passer par des exemples simples à mettre en pratique dans les élevages : rajouter un peu de paille pour améliorer le confort des vaches, comme un matelas », explique le futur vétérinaire.
« On est une promotion de 140 étudiants. Les professeurs sont très disponibles et à l'écoute de nos questions. » BTSA, prépa… Les étudiants sont issus de différentes filières. « On s'enrichit les uns les autres, précise Adrien. Chacun a des compétences dans un domaine, on a appris des choses complémentaires. Moi par exemple, je suis plus à l'aise pour la manipulation des bovins et des ovins. »
Découverte de l'agriculture australienne
Pour son stage obligatoire en recherche, l'étudiant choisit l'Australie. « Je suis parti pendant onze semaines dans le Queensland. C'était une très bonne expérience. J'ai découvert d'autres modes d'élevage : dans cette région trois fois plus grande que la France, les troupeaux comptent parfois 1000 bêtes, voire 10000 ou plus et les exploitations s'étendent sur 56 000 hectares en moyenne. » Avec l'Université du Central Queensland, Adrien a participé à un projet de recherche sur l’agriculture de précision, comme un système innovant de pesée des animaux (Walk-over-Weighing) qui serait transposable en France.
Plus d'informations sur l'École nationale de vétérinaire de Toulouse.
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