Philippe Ménard : « Pour réduire les intrants sur mon vignoble, j'utilise l'Optidose »
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Philippe Ménard est viticulteur en Loire Atlantique.. Afin de diminuer son utilisation de produits phytopharmaceutiques, il a choisi le concept de l’Optidose.
L’enherbement naturel maîtrisé
Engagé dans le réseau des fermes DEPHY depuis deux ans, Philippe Ménard attache une grande importance à la réduction des produits phytopharmaceutiques sur son exploitation viticole. Pour ce faire, il a opté pour un « enherbement naturel maîtrisé » de son vignoble. D’une part, en ce qui concerne la bande enherbée entre les rangs - l’inter-rang - il préfère tondre l’herbe au fur et à mesure qu’elle pousse plutôt que d’avoir recours à des produits herbicides chimiques. D’autre part, sur les rangs et pieds de vigne - l’intercep -, il procède au désherbage mécanique à l’aide d’un outil mécanique permettant de gratter la terre comme la binette du jardinier. « Cette technique de désherbage me permet de faire des économies réelles sur les intrants », confirme le viticulteur, qui a également adopté le concept de l’Optidose.
L’Optidose, qu’est-ce que c’est?
Le concept de l’Optidose consiste à adapter les doses de produits phytopharmaceutiques à la situation observée dans chaque vignoble et ainsi à répondre exactement aux besoins en termes de traitement. Les doses sont calculées selon trois critères : la surface foliaire des vignes, qui dépend du stade de développement des plants, la pression parasitaire et la sensibilité de la vigne. « En prenant en compte ces critères, les premiers traitements de l’année ont été faits sur une base de 20% de la dose », précise Philippe Ménard.
Des résultats spectaculaires qui ont un coût, puisque ce programme nécessite un appareil de traitement performant qui pulvérise le produit face par face sur les plantes. « Mais si cela nous permet de réduire les intrants, le coût supplémentaire est acceptable », conclut l’agriculteur, déjà satisfait des résultats obtenus sur son vignoble.