Les compétences techniques « clés » du ministère chargé de l'agriculture
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De quelles compétences techniques notre ministère doit-il disposer ? La commande passée à l’OMM par le service des ressources humaines du MAAF visait à " identifier et déterminer les différentes compétences techniques spécialisées qui seront essentielles pour conduire les missions confiées au ministère ". Un " socle de compétences clés" en était attendu pour permettre le ciblage des compétences techniques à conserver, développer, acquérir ou mobiliser.
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"De quelles compétences techniques notre ministère doit-il disposer ? La commande passée à l’OMM par le service des ressources humaines du MAAF visait à " identifier et déterminer les différentes compétences techniques spécialisées qui seront essentielles pour conduire les missions confiées au ministère ". Un " socle de compétences clés" en était attendu pour permettre le ciblage des compétences techniques à conserver, développer, acquérir ou mobiliser.
Afin d’apporter des réponses concrètes et opérationnelles, l’équipe projet de l’OMM a concentré son approche sur huit thématiques s’inscrivant dans les chantiers prioritaires du ministère. Ainsi ont été retenus, pour l’étude, les thématiques suivantes : l’accompagnement de la filière lait, la réduction des
pollutions azotées, la filière forêt-bois, l’agriculture durable, le plan Ecophyto, la délégation de service public, la gestion de crise sanitaire et la régulation des captures de pêche. Pour ce faire, elle a organisé des réunions de travail avec des acteurs « experts » dans la mise en oeuvre des politiques publiques concernées.
Les réunions thématiques ont mis l’accent sur la notion de compétence collective partagée par les divers contributeurs à l’accomplissement d’une mission. Les connaissances indispensables requises sont identifiées dans les domaines suivants :
- Agronomie générale et spécifique, notamment la connaissance des sols ;
- Forêt : sylviculture, biologie et génétique forestières ;
- Biologie et sciences du vivant : santé végétale, animale, alimentation humaine ;
- Ecosystèmes, milieux naturels ;
- Economie : analyse économique des filières, analyse économique et financière des structures (bases de comptabilité publique et privée, indicateurs de gestion, calculs de coût de revient et de rentabilité de projet,… ) ;
- Connaissances juridiques ;
- Techniques transversales : démarche qualité, audit, évaluation des politiques publiques, inspection…
La valorisation de ces connaissances est liée à une combinaison de savoir-faire : aptitude à mobiliser des experts sur un sujet donné, faculté à négocier et à se positionner comme médiateur, analyse critique et prise de recul, capacité à travailler en « mode projet », capacité à travailler en réseau, aptitude à réagir en urgence (notamment en gestion de crise).
Des compétences essentielles, communes aux différents thèmes abordés et dépassant les spécificités sectorielles, ainsi que des préconisations générales en termes de pilotage, de méthode de travail, de formation et de mobilisation de la recherche, ont ainsi pu émerger (...)"