L’audit interne ministériel à l’assemblée générale du 9 mars
Partager la page
Le 9 mars dernier l’assemblée générale du CGAAER a été consacrée à l’audit interne ministériel avec la participation de Bertrand Brassens, vice-président du Comité d’harmonisation de l’audit interne (CHAI), Valérie Metrich-Hecquet, Secrétaire générale du ministère, Patrick Dehaumont, directeur général de la DGAL, Loïc Gouello, Président de la Mission ministérielle d’Audit interne (MMAI) et de la Mission d’inspection générale et d’audit (MIGA).
L’audit interne est un outil d’amélioration de la gestion publique. Sa mise en place a été formalisée par le décret du 28 juin 2011, précisé par une circulaire du Premier Ministre du 30 juin de la même année. Il s’inscrit de façon plus globale dans une démarche visant à renforcer l’efficience, l’efficacité et la qualité de l’action ministérielle.
Exercé de manière indépendante et objective, l’audit interne donne au ministre une assurance raisonnable sur le degré de maîtrise des risques affectant ses objectifs stratégiques et lui formule des recommandations pour l'améliorer. Il assure que les dispositifs de contrôle interne du ministère sont efficaces et que les risques sont couverts.
L’audit interne tient aujourd’hui une place importante au sein du ministère et du CGAAER. Dès 2011 le ministre a fait le choix de désigner la MIGA comme MMAI et son président comme responsable d’audit interne. Le comité ministériel de maîtrise des risques créé en 2014 sous l'impulsion de la Secrétaire générale du ministère a largement contribué à construire avec les directions d’administration centrale la cartographie ministérielle des risques qui aujourd'hui est mature. La MMAI a élaboré son manuel d’audit conformément aux normes du CRAIE (Cadre de référence de l’audit interne de l’État). Le CMAI (Comité ministériel d’audit interne) présidé par le Ministre ou son directeur de cabinet adopte chaque année le plan d’audits proposé par la MMAI et calé sur la cartographie des risques. Il est destinataire des conclusions des rapports d'audits internes et suit la mise en œuvre des recommandations.
La rigueur inhérente à la fonction d’audit apporte un réel appui à la politique ministérielle et contribue au sein de l'administration à améliorer les dispositifs de contrôle interne.
Pour autant, le rôle et la place de l’audit interne demeurent fortement corrélés au degré de professionnalisation de ses auditeurs et à l’appui politique dont il bénéficiera. La présidence du CHAI confiée aujourd'hui au Secrétaire d’État auprès du Premier Ministre, chargé de la réforme de l’État et de la simplification, lui confère l’autorité nécessaire à la pérennité de son action. Le Président du CHAI a souligné à l'occasion de cette assemblée générale que son ambition est « d'ancrer l’audit interne dans le paysage administratif français et d'en faire un outil utile, cohérent et crédible, au service du gouvernement et des ministres chargés de mettre en œuvre les politiques publiques. ».