L'aluminium dans notre quotidien
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L’aluminium est omniprésent dans notre vie quotidienne : avions, automobiles, emballages alimentaires ou médicaux, il est aussi présent de façon naturelle dans certains aliments comme les épinards (d’après l’étude menée par l’INVS, l’Afssa et l’Afssaps) ... Pour autant, à l’heure actuelle, aucune expertise scientifique ne permet de mettre en cause l’aluminium, dans les pathologies, souvent évoquées dans les médias.
=> Où le trouve-t-on dans l’alimentation ?
On peut trouver l’aluminium en tant que contaminant, en tant qu’additif alimentaire dans des produits transformés ou encore suite à sa migration depuis des matériaux au contact des denrées alimentaires (boites de conserve, citernes, plans de travail, etc).
=> Quel est le seuil de tolérance à l’absorption d’aluminium chez l’homme ?
L’étude de l’alimentation totale dite EAT 2, menée par l’Anses (agence nationale de sécurité alimentaire) indique que 99,8 %de la population adulte et 98,4 %des enfants ont une exposition inférieure à la dose de sécurité qu’il ne faut pas dépasser (valeur toxicologique de référence exprimée sous forme de dose journalière tolérable) – Attention, en aucun cas, on ne peut interpréter ces données de consommation à titre individuel.
Info + : La valeur toxicologique de référence ou VTR est la dose en deçà de laquelle une exposition quotidienne, tout au long de la vie, n’entraînera pas d’augmentation du risque de développer des pathologies.
=> Quelles sont les actions engagées par le Ministère ?
Le ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire exerce en priorité une vigilance quant à la gestion du risque alimentaire dû à l’aluminium. Cette action est menée par la Direction générale de l’alimentation (DGAL) en partenariat avec le Ministère chargé de l’économie, pilote pour les question d’additifs et de matériaux et donc en charge du contrôle des additifs et des contaminants issus de la migration des emballages (DGCCRF), mais également le ministère de la Santé.En outre, à l’issu de l’évaluation de l’Autorité européenne des aliments (AESA), en 2008, un travail a été engagé à l’échelle européenne afin de modifier les autorisations des additifs alimentaires à base d’aluminium. Il s’agit donc de restreindre les conditions d’emploi et de réduire les teneurs maximales autorisées. Ce travail, en cours de finalisation, devrait être adopté en mars prochain, pour une application dès 2014 – un délai nécessaire aux professionnels pour appliquer la nouvelle réglementation;