Pré-sommet des systèmes alimentaires à Rome : Julien Denormandie réaffirme l’engagement de la France en faveur des systèmes alimentaires durables
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Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, a participé du 26 au 28 juillet au pré-sommet des systèmes alimentaires organisé par le Secrétariat Général des Nations-Unies, prélude au Sommet des systèmes alimentaires qui se tiendra à New-York en septembre en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, en présence des chefs d’État et de gouvernement.
Ce fut l'occasion pour lui de porter des messages forts notamment en faveur de la transition agroécologique, d'une alimentation saine et diversifiée et de la restauration scolaire à travers trois interventions : la première le 26 juillet, dédiée à la transition agroécologique, la deuxième le 27 juillet, consacrée aux transitions des systèmes alimentaires, en partant de l'exemple national et la dernière, le 28 juillet, en soutien à la coalition sur les cantines scolaires.
Le ministre a ainsi rappelé que l'agroécologie constitue un levier d'action déterminant pour répondre de manière simultanée aux enjeux de sécurité alimentaire et de nutrition, de préservation des ressources et de lutte contre le changement climatique, et de durabilité économique. Il a mis en avant les actions soutenues en France, telles que le plan de développement des protéines végétales, la diversification des assolements, la plantation de haies et le maintien des prairies permanentes. À l'international il a rappelé l'importance de l'initiative de l'accélérateur de la Grande Muraille Verte, adoptée lors du « One Planet Summit » en janvier dernier, traduction d'une nouvelle impulsion politique souhaitée par le Président de la République. Afin de passer à une échelle supérieure, il a appelé de ses vœux la mise en place dans le cadre du Sommet des systèmes alimentaires d’une coalition d’acteurs engagés pour le développement de l’agroécologie, invitant les acteurs à rejoindre le projet de déclaration d'engagement.
Le ministre de l'Agriculture et de l’Alimentation a tenu à souligner plus généralement que la transition durable des systèmes alimentaires réclame des politiques volontaristes. C'est dans ce cadre que s’inscrivent la nouvelle PAC et la stratégie « de la ferme à la table » qui témoignent de l'engagement européen. C'est également dans cet objectif que la France a mis en place des mesures nationales, dans la continuité des États Généraux de l'Alimentation : mieux rémunérer les producteurs pour leur donner les moyens d'investir dans la transition, favoriser une alimentation diversifiée, saine, et durable pour mieux répondre aux attentes des consommateurs et des citoyens, lutter contre le gaspillage, mieux informer les consommateurs, lutter contre la précarité alimentaire... sont autant d'actions mises en place par le gouvernement.
Le pré-sommet des systèmes alimentaires a également été l'occasion pour le ministre de rappeler l'attachement de la France à l’éducation à l’alimentation des plus jeunes, pour encourager la diversité alimentaire et le plaisir gustatif, et indiquer son soutien, aux côtés du programme alimentaire mondial, à la coalition sur les cantines scolaires dont l'objectif est d'offrir à chaque enfant la possibilité de profiter à minima d'un repas sain et nutritif à l'école d'ici 2030 et lutter ainsi contre toutes formes de malnutrition. Il a pu dans ce cadre également souligner l’importance de l'équilibre des régimes alimentaires, la valorisation des savoir-faire traditionnels et locaux, et la prise en compte de la dimension sociale et culturelle de l’alimentation, qui a fait l'objet d'une déclaration conjointe avec son homologue japonais en invitant les autres pays à les rejoindre.
Le ministre s'est enfin félicité de l'adoption récente, par le comité de la sécurité alimentaire (CSA), des lignes directrices sur les systèmes alimentaires et la nutrition et des recommandations sur l'agroécologie qui font du CSA, et de son comité d'experts à haut niveau (HLPE) des instances incontournables et reconnues sur lesquelles le sommet des systèmes alimentaires doit s'appuyer. Les travaux de ces instances démontrent tout l'intérêt du multilatéralisme, tout comme ceux menés par l'OIE, l'OMS et la FAO sur l'approche « Une seule santé ». Dans ce cadre, il a salué la mise en place d'un Conseil d'experts de Haut niveau et le lancement de l'initiative de recherche Prézode consolidant ainsi cette approche « Une seule santé ».
Pour Julien Denormandie, « La durabilité des systèmes alimentaires ne sera effective qu’avec la mobilisation de toutes les parties prenantes, au premier rang desquelles les agriculteurs, dont les efforts doivent être reconnus et qui doivent être accompagnés. Il n'y a pas de solutions simples et je suis convaincu que c'est en rassemblant tout le monde autour d'objectifs communs et de solutions partagées que le Sommet des systèmes alimentaires contribuera à relever ces défis planétaires. Plus que jamais, nous avons besoin d'un système multilatéral fort et associant l’ensemble des parties prenantes. C'est l'un des messages que j'ai souhaité réaffirmer lors de ce pré-Sommet ».
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