En 2015, quinze femmes du territoire échangent autour des différents temps de leur vie, professionnelle et familiale, partageant ainsi leurs expériences. Aujourd'hui, le fruit de ces rencontres est mis en lumière sous forme d'une exposition photos. La Journée internationale des droits des femmes est l'occasion de valoriser cette exposition, accueillie pendant le mois de mars au ministère de l'Agriculture.
Accompagnées de Claude Fougeirol, photographe ardéchois meilleur ouvrier de France, chaque femme a construit deux photos : une sur ce qui lui est difficile et une sur ce qu'elle apprécie dans l'imbrication vie professionnelle / vie familiale en agriculture. Ce sont donc une trentaine de photos qui sont proposées dans l’exposition « Double Je » avec des légendes rédigées par chacune des participantes.
Cette exposition a été réalisée dans le cadre d'un partenariat entre la MSA (mutualité sociale agricole), le Comité de Territoire Sud Grésivaudan , la Chambre d'Agriculture de l'Isère , la Région Auvergne-Rhône-Alpes , le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, la Maison Familiale Rurale de Chatte .
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Terre Dauphinoise et cherchez « Double Je ».
Retrouvez ci-dessous 4 portraits de femmes agricultrices réalisées à l'occasion de cette exposition
Double Je - 15 portraits, 30 photos
Galerie d'images
Comment séparer vie professionnelle et personnelle quand tout se mélange ? - Claude Fougeirol
Je suis fière d'être la femme d'un paysan - Claude Fougeirol
Pour moi, le métier d'agriculteur, c'est le début de la chaîne alimentaire, c'est le point de départ de beaucoup de choses. Je suis fière que ce soit mon père qui représente cela - Claude Fougeirol
Ce que j'aime, ce sont les petits moments que l'on se donne pour passer du temps avec ses amies © Claude Fougeirol
Avec la maladie et les moments difficiles de la vie, il faut néanmoins organiser le travail et trouver la force de continuer © Claude Fougeirol
Les chantiers familiaux participent à la transmission de certaines valeurs : goût de l'effort, partage, entraide... - Claude Fougeirol
Pour des problèmes de santé, je ne peux pas épauler mon mari comme je le voudrais - Claude Fougeirol
Ce que j'apprécie, c'est d'intégrer le lien filial à mon métier : être dans la continuité, la transmission familiale - Claude Fougeirol
Des rapports humains tendus : déclarations à envoyer, règlements à effectuer dans les délais, questions sans réponses, informations incompréhensibles, contrôles, règles qui changent... © Claude Fougeirol
Il y a bien sûr des moments de travail intenses telles les plantations ou les récoltes. Mais ce sont des moments de partage avec nos employés - Claude Fougeirol
Ce qui m'est difficile c'est toute la préparation en amont du marché qui nécessite de la rapidité et qui génère du stress - Claude Fougeirol
La vente sur le marché : détente, contact avec la clientèle, sourire © Claude Fougeirol - Claude Fougeirol
J'ai une relation particulière avec les vaches de mon mari éleveur : je leur parle et leur contact m'apaise © Claude Fougeirol
Quelle place au sein des exploitations familiales quand on travaille à l'extérieur ? - Claude Fougeirol
Pouvoir prendre le temps pour moi, me détendre, me vider la tête ! © Claude Fougeirol
Les papiers, les dossiers, les imprimés : pour les aides, la mise aux normes... Bref, le ras le bol administratif ! © Claude Fougeirol
Ne pas se fier aux apparences - Claude Fougeirol
Quand je travaille, mon conjoint s'occupe de notre fils et des courses : c'est l'égalité femmes / hommes ! © Claude Fougeirol
Avoir tout à gérer, les animaux, l'organisation... Toutes ces responsabilités, c'est beaucoup de stress © Claude Fougeirol
La possibilité de s'adapter au temps libre qui, elles, ont des contraintes d'horaires © Claude Fougeirol
Des travaux d'hommes avec des bras de femmes : avec quelques adaptation, le travail est facilité ! © Claude Fougeirol
30 - Rester femme dans un milieu d'hommes - Claude Fougeirol
Les animaux peuvent comme nous avoir du caractère et il en faut dans ce métier - Claude Fougeirol