Deux jumelages en cours avec l’Algérie dans le secteur vétérinaire
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Deux jumelages en cours avec l’Algérie dans le secteur vétérinaire
Le premier jumelage concerne la Direction des services vétérinaires algériens, le second concerne les laboratoires de l’Institut national de médecine vétérinaire algérien. Huit membres du CGAAER sont mobilisés par ces deux opérations…
Locaux de l’institut National de la médecine vétérinaire à El Harrach en Algérie
© Minagri.dz
Financés par l’Union européenne, deux jumelages vétérinaires sont actuellement mis en oeuvre par un consortium franco-italien en Algérie :
Le jumelage avec la Direction des services vétérinaires (DSV) algériens (leader du consortium : la France) ;
Le jumelage avec les laboratoires vétérinaires de l’Institut national de la médecine vétérinaire (INMV) d’Algérie (leader du consortium : l’Italie).
Leur gestion est assurée du côté français par FVI (France Vétérinaire International) et ADETEF (Assistance au développement des échanges en technologies économiques et financières).
Ces jumelages s’inscrivent dans la stratégie gouvernementale algérienne. La Politique de Renouveau Agricole et Rural (PRAR) réaffirme la priorité donnée à la sécurité alimentaire et à la dynamisation des territoires ruraux. La volonté du Gouvernement algérien est aussi de diversifier l’économie et les exportations, pour préparer l’après-pétrole. Enfin, ces jumelages s’inscrivent dans la continuité des missions d’évaluation des performances des services vétérinaires par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
Le jumelage avec la Direction des Services Vétérinaires algériens (DSV)
Ce jumelage, d’une durée de deux ans et d’un coût de 1 492 000 €, met en oeuvre 650 hommes/jours d’expertise avec 85 experts français et italiens. L’objectif général est d’améliorer la sécurité sanitaire des produits alimentaires d’origine animale afin de soutenir leur commercialisation sur le marché intérieur algérien et de faciliter leur exportation vers l’Union européenne et à l’international.
Plus spécifiquement, ce jumelage doit apporter à la Direction des services vétérinaires du Ministère de l’agriculture et du développement rural (MADR) un appui institutionnel visant à renforcer la fiabilité des contrôles vétérinaires et mettre ses services sous système qualité selon le référentiel ISO/CEI 17020 recommandé par l’OIE.
À l’issue du jumelage, quatre résultats obligatoires devront avoir été atteints :
Les règlements et normes nationales harmonisés avec la réglementation européenne ;
L’organigramme des services vétérinaires complété par l’introduction de fonctions transversales et un système qualité selon la norme ISO/CEI 17020 est mis en place ;
Les contrôles vétérinaires renforcés et dématérialisés pour les amener aux standards européens, notamment dans les domaines de l’identification animale et des plans de surveillance des résidus dans les aliments ;
La mise en place d’un système d’information des services vétérinaires mis en place.
Le jumelage avec l’Institut National de la Médecine Vétérinaire (INMV)
Ce jumelage, d’une durée de deux ans et d’un coût de 1 450 000 €, met en oeuvre 550 hommes/jours d’expertise avec 48 experts français et italiens. L’Institut National de la Médecine Vétérinaire (INMV), établissement public à caractère administratif sous tutelle du MADR, est chargé d’apporter un appui technique, scientifique et logistique aux services vétérinaires algériens.
Les résultats attendus du jumelage sont :
la mise en place dans deux laboratoires régionaux (Constantine et Tlemcen) de l’INMV d’un système de management de la qualité (SMQ) selon le référentiel ISO/CEI 17025 et l’amélioration du SMQ du laboratoire central vétérinaire d’Alger ;
la mise en place dans les laboratoires de l’INMV d’un système de gestion des risques biologiques ;
le renforcement des diagnostics virologiques et moléculaires ;
la mise en place d’analyses toxicologiques et le renforcement d’analyses physico-chimiques ;
la préparation de la mise en place d’un système d’information.