Description de la fièvre catarrhale ovine (FCO)
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Cette maladie est essentiellement située dans les zones subtropicales du fait de la biologie de son vecteur. Elle a fait son apparition ces dernières années dans les pays du Sud de l’Europe (Grèce, Italie, Espagne mais également la Corse) et récemment dans le Nord de l’Europe (Allemagne, Belgique, Pays-Bas et France continentale).
Cette maladie ne touche que les ruminants et se manifeste chez les ovins principalement par différents symptômes : fièvre, boiteries, œdèmes, cyanose des muqueuses, amaigrissement pouvant conduire à la mort des animaux ou à une guérison lente avec d’importantes pertes économiques. L’épizootie actuelle semble se distinguer par une atteinte non négligeable des bovins habituellement résistants à la maladie. Les signes cliniques observés dans l’épisode actuel sont les suivants : œdèmes et ulcérations buccales ou nasales, boiteries, œdème et érythème des mamelles.
Consulter le vademecum relatif à la fièvre catarrhale ovine afin :
- d’identifier les symptômes et les lésions de la maladie
- d’identifier les différents critères de diagnostic différentiel
- de connaître les principaux éléments épidémiologiques de la maladie
- de disposer de l’ensemble des "fiches réflexes" qui doivent orienter la conduite à tenir en cas de suspicion de la maladie.
Cette maladie n’affecte pas l’homme et n’a strictement aucune incidence sur la qualité des denrées .Elle est inscrite sur la liste de l’OIE qui comprend notamment les maladies qui ont « un grand pouvoir de diffusion, susceptibles de s’étendre au-delà des frontières nationales, dont les conséquences socio-économiques ou sanitaires sont graves et dont l’incidence sur le commerce international des animaux et des produits d’origine animale est très importante." Son apparition sur un territoire entraîne donc des restrictions commerciales sévères qui concernent les animaux des espèces sensibles à la maladie (ovins, bovins, caprins principalement)et leur semence, ovules et embryons.
La prophylaxie là où sévit la maladie se base sur la mise en place d’un plan d’urgence comprenant :
la délimitation de zones réglementées pour limiter la circulation du virus ;
des mesures de surveillance clinique, sérologique et entomologique dans les zones réglementées ;
des mesures sanitaires et/ou vaccinales (lorsqu’un vaccin existe) en fonction de l’importance de l’ épizootie.
Pour en savoir plus
- Diagnostic analytique de la FCO
- Prévention de la maladie
- Lutte contre la FCO
- Réglementation
- Les échanges dans l'UE
- Fièvre catarrhale ovine