Datarmor, le supercalculateur au service du big data marin
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Face aux innombrables données sur l’état des océans que l’Ifremer collecte quotidiennement, l’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer s’est doté d’un nouveau supercalculateur, Datarmor. Doté de capacités de calcul et de stockage décuplées par rapport aux possibilités précédentes, il vise à accélérer la recherche marine et affiner les modèles de prévision océanique et halieutique.
Navires océanographiques et submersibles, observatoires automatisés dans des bouées de surface, mouillages, flotteurs, satellites, réseaux d’observateurs scientifiques ou volontaires…
Ces données hétérogènes sont précieuses, tant pour étudier l’évolution des algues marines ou des espèces de poissons que pour prédire les courants, vents et houles. Elles sont rassemblées, stockées, analysées et partagées depuis juin 2017 dans le supercalculateur Datarmor de l’Ifremer.
D’une puissance de calcul de 426 téraflops, soit l’équivalent de 5 000 ordinateurs basiques réunis, Datarmor est l’un des 500 premiers supercalculateurs mondiaux. Et le seul à 100% au service de la mer. « Ce calculateur nous permet de changer d’échelle et d’imaginer des applications et des traitements de données inconnus jusque là. Nos chercheurs observent déjà des puissances de calcul dix fois plus rapides pour faire tourner leurs modèles de prévision ! » explique Pierre Cotty, responsable du Département Infrastructures Marines et Numériques de l’Ifremer.