CGAAER 2018
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En 2017, la situation de l'agriculture française aura été meilleure que l'année précédente sans pour autant permettre une embellie durable. Le sujet de la création de valeur et de la répartition de cette valeur s'est révélé d'une actualité criante. Il a d'ailleurs été le principal inspirateur des États généraux de l'alimentation (EGA).
2017 a également été une année de transition avec l'installation d'une nouvelle mandature. Ainsi, trois présidents se sont succédé à la tête du CGAAER, Stéphane Le Foll, Jacques Mézard et Stéphane Travert. Ils nous ont tous fait l'honneur d'une intervention en assemblée générale.
Pour autant, l'activité du CGAAER est restée soutenue avec 220 missions actives contre 240 en 2016, dont les rapports ont pour la plupart valu une présentation au cabinet du ministre et l'élaboration de plans d'actions par les services et établissements publics du ministère. Surtout, le CGAAER a contribué activement au déroulement des EGA. Près de vingt de ses membres, réunis en task force, ont ainsi été mobilisés en appui aux deux coordinateurs et aux groupes de travail consacrés aux plans de filière, ou comme rapporteurs de dix des quatorze ateliers.
Enfin, le CGAAER a poursuivi et actualisé la mise en œuvre de son projet stratégique élaboré en 2014.
L'année 2018 s'annonce particulièrement chargée avec de nombreux sujets qui devraient donner lieu à autant de missions pour le CGAAER :
- la suite des EGA avec la mise en œuvre des plans de filières ;
- le projet de loi sur la répartition de la valeur qui sera présenté en Conseil des Ministres fin janvier ;
- le grand plan d'investissement ;
- les travaux de la cellule d'expertise sur la gestion quantitative de l'eau réalisée en partenariat avec le ministère chargé de l'écologie ;
- l'interdiction à terme des néonicotinoïdes et le plan de réduction des phytosanitaires, tout en recherchant les alternatives qui permettront à l'agriculture française et communautaire de rester compétitive ;
- la rénovation de la gouvernance sanitaire ;
- la simplification et l'arrêt des sur-transpositions des directives communautaires avec la réactivation du CORENA ;
- la réforme des retraites ;
- le rôle et la place de l'enseignement agricole au niveau régional dans la mise en œuvre des politiques de l'État et de celles dévolues aux Régions ;
- la réflexion engagée sur les parcours de carrière des cadres de l'enseignement agricole ;
- les conclusions des Assises de l'Outre-mer ;
- le sujet du foncier qui pourrait déboucher sur un projet de loi ;
- les décisions liées à Action Publique 2022 ;
- la préparation active des négociations communautaires qui devront déboucher sur une nouvelle PAC.
Ces sujets, dont la liste n'est pas limitative, sont facteurs de transformations. Ils solliciteront les compétences du CGAEER en matière de conseil, d'expertise, de médiation, d'évaluation des politiques publiques, de prospective, d'audit, d'expertise internationale ou de jury de concours.