Arthur, reporter-photographe lauréat du prix MoveAgri
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Arthur est étudiant en 2ème année de BTS Gestion et Maîtrise de l'eau (GEMEAU) au lycée Louis Pasteur de La Canourgue (Lozère). Dans le cadre de ses études, il est parti au Brésil faire un stage de quatre semaines. C’est grâce à l'une de ses photos : « Inégalités de développement entre deux rives » qu’il a remporté le prix Moveagri. Rencontre avec un jeune homme passionné.
©Xavier.Remongin/Min.Agri.Fr Parle-nous de ton séjour au Brésil...
J'ai été sélectionné pour participer à une étude comparative Franco-Brésilienne sur deux bassins versants de rivières différentes. La première en France, et la deuxième au Brésil afin d'étudier tous les enjeux de la ressource en eau ainsi que les besoins des différents acteurs du territoire Français et Brésilien. Ces 4 semaines de stage et d'études, se sont déroulées au Nord-Est du Brésil dans l’état du Pernambuco et dans l’état de Bahia. Le fleuve étudié au Brésil est le São Francisco, c'est un important fleuve brésilien qui traverse quatre états. Sa longueur est de 2830 kilomètres ! Des dimensions que nous n'avons pas en France. Chez nous, le plus long fleuve c'est la Loire qui mesure 1 012 kilomètres.
En plus de cette étude, j'ai réalisé un stage chez des petits agriculteurs nommés "Sem Terra", sans terres en Français, afin d'étudier les techniques d'irrigation et les besoins en eau de ces cultures. Lors de ma dernière semaine, j'ai travaillé dans une station de potabilisation de l'eau (puisée dans le São Francisco) afin d’étudier et de comparer avec la France les procédés de traitements mis en place.
Qu'est-ce-que cela t'a apporté ?
A 20 ans, partir dans un pays étranger m'a beaucoup apporté car on s'ouvre sur le monde et on ouvre son esprit ! On voit les choses sous un autre angle. Moi personnellement, j'ai découvert une nouvelle culture, une autre façon de vivre et bien sûr une nouvelle langue, le portugais. Heureusement que nous avons bénéficié d'une dizaine d'heures de cours pour apprendre les rudiments de la langue et être capable de se débrouiller dans des termes plus techniques en fonction de nos spécifités métiers.
Je suis aussi devenu plus débrouillard et plus autonome. De toute façon, quand on est à plus de 10 000 kilomètres de chez soi, on n'a pas le choix !
Quels sont tes projets professionnels ?
Pour la suite, je souhaite faire une licence professionnel dans la gestion des ressources en eaux et ainsi limiter l'impact des activités humaines sur cette ressource. Cette branche d'étude m’amènera, je l’espère, à découvrir d'autres pays et d'autres modes de vie. Car le plus enrichissant dans tous les voyages, c'est le contact avec la population et les échanges que nous pouvons avoir !